On n’est pas tenu de consulter une autorité rabbinique pour choisir le nom de son enfant car, suivant le Ari « Zal », les parents sont inspirés par le sens prophétique au moment de faire ce choix.
Le nom n’influe pas sur l’enfant : « Ishmaël » (« Il écoutera l’Eternel ») est un bien joli nom ! Pourtant le demi-frère d’Isaac était pervers ; l’inverse ests également vrai, le libre-arbitre étant le facteur déterminant. Pour la même raison, le nom n’influe pas sur la destinée de celui qui le porte. Néanmoins, explique Maïmonide, lorsqu’un pervers accompli une grande « téchouva » ou qu’on passe à un niveau d’être beaucoup plus élevé, on peut consacrer le passage par un changement de nom, « Abram » « Avraham », par exemple (cf. Maïmonide, « Hilkhot Téchouva »). Le « Ran », quant à lui, explique que, par ce changement, il se souvient constamment de ne plus jamais abandonner la nouvelle voie qu’il s’est fixée.
Rav Aviner
Le choix d’un nom pour son enfant (1/2 parties)
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