Il n’est guère souhaitable de donner un nom non juif à son enfant. En Egypte, nos ancêtres se targuaient d’avoir conservé leur nom juif. Lorsqu’on porte un nom non juif, il est souhaitable de l’hébraïser.
Il n’y a pas d’inconvénient à ce que le nom renferme les lettres qui composent l’un des noms de Dieu, « Yéhouda » ou « Michaël », par exemple. En l’appelant ainsi, on n’entend nullement signifier la constatation de fait : « Michaël » (« Qui est comme Dieu ?! »).
Suivant la loi rabbinique proprement dite, on peut donner un nom de fille à un garçon et inversement. L’usage est de s’en abstenir. En revanche, si le nom est « neutre », « Sim’ha » ou « Yona », par exemple, on pourra le donner à un garçon comme à une fille ; néanmoins, on doit prendre en compte que l’enfant risque de souffrir de l’ambiguïté. Peu importe qu’il ait un ou plusieurs noms. L’usage est de lui donner un autre nom s’il est tombé gravement malade (Ch. ‘A. Yo. D. 335, §10).
On peut très bien lui donner plusieurs noms. Et si le couple est en désaccord sur le choix, l’expérience montre qu’il finit toujours par s’arranger.
Rav Aviner
Le choix d’un nom pour son enfant (2/2 parties)
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